Mars 2022 : Les « Jeuniors » fondent une association Extrait article DNA Une nouvelle association vient de naître à Ernolsheim : « Les Jeuniors en mouvement » ou, en raccourci et phonétiquement les « J’M ». Cette association est née suite au succès remporté par les séances de gymnastique douce qui ont lieu tous les lundis après-midi. Ces séances ont été organisées par la section locale de l’Uniat (Union nationales des invalides et accidentés du travail) et la municipalité dans le cadre du dispositif « Les seniors en action », financé par la conférence des financeurs (CEA). Une aide de la commune « Cela fait maintenant deux ans que nous avons mis cela en place en partenariat avec la commune », signale Évelyne Boitel, présidente de la section locale de l’Uniat. « Le financement prend fin à la rentrée prochaine et la seule solution pour permettre l’intervention d’une animatrice rémunérée était de passer par la création d’une association. » Ainsi les 70 seniors qui ont déjà participé à des séances de gymnastique douce n’ont pas hésité à répondre favorablement à la suggestion de création d’une association. Plusieurs séances préparatoires ont été nécessaires pour définir les statuts et ce mardi pas moins de 40 personnes se sont déplacées à la salle festive pour assister à l’assemblée générale constitutive. Les statuts ont été adoptés à l’unanimité ainsi que les candidatures des onze membres pour la formation du bureau. (*) Le maire Alfred Ingweiler, ravi de cette initiative, a rappelé le bien-fondé de l’association et son rôle de préservation de la santé. « Pour vous permettre de vous lancer, le conseil municipal a décidé de vous apporter une aide financière de 1 000 euros et mettra la salle gracieusement à disposition » a-t-il annoncé. Avec cette nouvelle association nul ne doute que cela va encore bouger du côté du stade du Frohnberg. (*) Le bureau : présidente, Evelyne Boitel ; vice-présidente, Michèle Thiry ; secrétaire, Antoinette Nonnenmacher ; secrétaire-adjointe, Agnès Heng ; trésorière, Elisabeth Ingweiler ; trésorière-adjointe, Annie Ohlmann ; assesseurs, Monique Camisan, Martine Meck, Christiane Riehl, Jean François Thiebaut, Jean Pierre Van Esbroeck. Les membres du bureau. Photo DNA La future présidente, Éveline Boitelle. Photo DNA
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Mars 2022 : Les talents locaux s’exposent Extrait article DNA La salle festive du village a servi de cadre ce dimanche 13 mars à une exposition originale. Elle a mis en exergue les talents ou passions cachées d’une dizaine d’habitants d’Ernolsheim qui ont présenté leurs œuvres et créations. Le stand de l’historien local Etienne (au centre), lequel a (re) mis en lumière l’histoire locale à travers le temps. Cette journée consacrée aux talents locaux a été mise sur pied par la commission des fêtes du conseil municipal sur une idée d’une de ses membres, Muriel Aron. « Il existe un adage bien connu : dans chaque homme sommeille un talent », rapporte Muriel Aron. Elle ajoute : « Pour autant, révéler ces talents, même si ce n’est qu’au sein de la population locale, n’est pas chose aisée. Il fallait d’abord les dénicher, le talent ayant sa pudeur ». « Dans chaque homme sommeille un talent » Tous amateurs, ils n’en ont pas moins présenté des œuvres de belle qualité. Parmi ces talents, les visiteurs ont pu remarquer les nombreuses œuvres de peinture de Christian, Georges, Lisbeth ou Ernest, les patchworks de Christa, les peintures sur galets de Christine, les maquettes retraçant la vie locale de Hans, les magnifiques œuvres de points de croix de Lydie, les réalisations au crochet et à la couture de la multitalentueuse Natacha ou les photos et textes du mémorialiste local Georges. Et avant de retourner chez eux, les visiteurs pouvaient encore découvrir le coin bien-être de Yann et se faire assouplir les différents muscles du corps. Tout au long de la journée les visiteurs ont pu rencontrer ces artistes du cru et admirer leurs œuvres. Muriel Aron, l’organisatrice de l’exposition, a tenu à s’associer à la cause des réfugiés ukrainiens en proposant un plateau à la sortie de l’exposition, des dons qui leur seront entièrement dédiés. Les artistes locaux, avec la dénicheuse de talents Muriel Aron, (1 er rang à gauche), ont mis la créativité à l’honneur. Photos DNA
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Mars 2022 : Inquiétudes chez des parents d’élèves du RPI Saint-Michel : quel avenir pour les écoles ? Extrait article DNA Le RPI Saint-Michel d’Ernolsheim-lès-Saverne, Saint-Jean-Saverne et Eckartswiller, est-il en sursis ? Les maires de ces deux dernières communes envisagent de se rapprocher d’Ottersthal. Ce qui n’est pas sans inquiéter des parents et le maire d’Ernolsheim. C’est un tract rédigé par des parents d’élèves et distribué en début d’année dans les trois villages qui sème le trouble à Saint-Jean-Saverne, Ernolsheim-lès-Saverne et Eckartswiller. Une pétition en ligne a même été lancée pour réclamer le maintien du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) Saint-Michel, qui existe depuis 2007 et se déploie sur les trois communes. « Comment un tel sacrifice peut-il être envisagé sans tenir compte de son impact négatif sur les familles des trois villages concernés ? » s’interrogent les rédacteurs du tract, distribué dans les boîtes aux lettres. Les habitants, dont certains sont aussi membres de l’association de parents d’élèves APEEJE, craignent une dissolution du RPI, au profit d’une nouvelle organisation qui verrait les enfants d’Eckartswiller et Saint-Jean-Saverne être scolarisés à Ottersthal. « Un regroupement assurerait une simplification à la fois pour les parents et les enfants » Interrogés, Jean-Jacques Jundt et Jean Goetz, les maires de ces deux communes, confirment envisager un rapprochement de leurs structures scolaires dans le cadre d’un RPC (regroupement pédagogique concentré). Les cours seraient alors donnés dans l’école d’Ottersthal, « assez grande », explique le maire Daniel Gérard, pour accueillir les enfants des deux communes voisines. Le RPC concernerait ainsi 115 élèves de Saint-Jean-Saverne, Eckartswiller et Ottersthal, dans un seul et même bâtiment. Une solution plus simple pour les parents et les enfants, plaident Jean-Jacques Jundt et Jean Goetz : actuellement, le RPI Saint-Michel, qui accueille 91 enfants, fonctionne sur trois sites, obligeant le bus scolaire à « faire des circonvolutions » entre les structures et à s’accommoder des horaires différents de début des cours. « Un regroupement assurerait une simplification à la fois pour les parents et les enfants », estime Jean Goetz. Cette solution aurait aussi l’avantage de garantir la pérennité d’un accueil périscolaire le matin : à Ottersthal, un accueil est bien assuré en journée, mais pas le matin, faute d’un nombre d’enfants suffisant. Dans le RPI Saint-Michel, ce service existe, mais il serait menacé à terme, là encore parce que les jeunes ne sont pas assez nombreux. Additionner les besoins des parents d’élèves d’Eckartswiller, Saint-Jean-Saverne et Ottersthal permettrait, expliquent les élus concernés, de sauvegarder un service de proximité. « Rien n’est encore décidé » Pour autant, le projet n’en est qu’au stade préliminaire, insistent-ils, répondant ainsi au tract distribué par les parents inquiets : un « groupe de travail », dont le principe a été validé par leurs conseils municipaux, a été créé. Il comprend les maires et leurs adjoints, les présidents des associations de parents d’élèves et des parents-délégués. Une première réunion est prévue au mois de mars. « Rien n’est encore décidé. Il faut aussi que l’inspection nous suive, et qu’on règle un certain nombre de questions », tempère Jean Goetz. Si le RPC se fait effectivement à Ottersthal, ce serait de toute manière « pas avant la rentrée 2023, voire 2024 », expliquent les élus. Afin de « laisser aussi le temps à Ernolsheim de se retourner » pour organiser l’accueil des enfants du village, plaident-ils. Les trois maires répondent ainsi à l’inquiétude d’Alfred Ingweiler, maire d’Ernolsheim-lès-Saverne. Celui-ci, qui dit avoir déjà été interpellé par des habitants sur la question, estime devoir « prendre les devants, mais sans se précipiter », pour trouver une solution de son côté. L’édile, pour qui le RPI Saint-Michel « fonctionne aujourd’hui très bien », se résout à envisager un rapprochement avec Dossenheim-sur-Zinsel, bourg pourtant situé dans une autre communauté de communes. « Mais les questions administratives se règlent facilement », estime-t-il. « Ce ne serait pas de gaîté de cœur qu’on fermerait les écoles » Reste que la perspective d’une dissolution du RPI Saint-Michel le laisse dubitatif ; celle-ci reviendrait d’ailleurs à abandonner les bâtiments actuels, en cœur de villages, pour envoyer les enfants à Ottersthal d’un côté, Dossenheim-sur-Zinsel de l’autre. « Ça peut paraître un combat dépassé, les esprits évoluent par rapport à ça. Mais je suis attaché à la présence d’une école, ça ramène de la vie », souligne-t-il. À l’inverse, ses deux confrères, à Saint-Jean-Saverne et Eckartswiller, sont prêts à abandonner cette idée. « Ce ne serait pas de gaîté de cœur qu’on fermerait les écoles », glisse Jean-Jacques Jundt, mais l’amélioration de « la qualité de l’enseignement » justifierait cette décision. « Il n’y a en tout cas pas de complot, on avance lentement, on essaie de réfléchir », résume Jean Goetz. Des parents dans l’attente d’une rencontre avec les maires Contactée, l’inspectrice de la circonscription de Saverne Sabelline Poiret se veut rassurante : « Les maires sont actuellement en pleine réflexion. Il n’y a rien de décidé pour l’instant. […] À la rentrée 2022, rien ne changera. Pour la suite, cela dépendra des décisions municipales », a-t-elle expliqué, refusant dans l’immédiat de réagir davantage. De leur côté, les parents d’élèves qui ont rédigé et distribué le tract et les représentants de l’association APEEJE ont indiqué attendre la rencontre prévue en mars avec les maires d’Eckartswiller et Saint-Jean-Saverne pour réagir dans nos colonnes. L’école de Saint-Jean-Saverne accueille les élèves de grande section de maternelle et de CP. En tout, le RPI compte 91 enfants en 2021-2022. Photo DNA /Élise BAUMANN Jean Goetz, Jean-Jacques Jundt et Daniel Gérard confirment envisager un rapprochement de leurs communes dans le cadre d’un RPC (regroupement pédagogique concentré), notamment pour des questions de praticité. Mais "rien n’est encore fait", répètent-ils. Photo DNA /Élise BAUMANN
La petite école d’Ernolsheim-lès-Saverne accueille les enfants de petite et moyenne sections de maternelle et les CM1/CM2. Photo DNA /Élise BAUMANN Le maire d’Ernolsheim-lès-Saverne Alfred Ingweiler tient à la pérennité du RPI, notamment parce qu’il est attaché au maintien d’une école dans son village. Photo DNA /Élise BAUMANN
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Janvier 2022 : Conférence sur la généalogie Extrait article DNA La conférence organisée dans le cadre des « activités de la bibliothèque » et soutenue par la municipalité a attiré une bonne trentaine de personnes vendredi dernier à la salle festive d’Ernolsheim. Les organisatrices avaient invité Philippe WIEDENHOFF, membre de la Shase (Société d’histoire et d’archéologie de Saverne) et du Cercle généalogique d’Alsace, éminent spécialiste de cette discipline. « Ce soir je ne veux pas faire de vous des généalogistes, ce soir je veux surtout vous sensibiliser aux outils de recherches, aux pièges à éviter et vous donner envie » a déclaré le conférencier dès sa prise de parole. Il a commencé par expliquer la situation particulière d’Ernolsheim par rapport aux villages voisins et l’impact de la tenue des registres liée à la religion en fonction de l’appartenance à tel ou tel comté. Rechercher ses ancêtres c’est aussi revenir sur l’histoire d’un pays, d’une région d’une famille et, sous cet aspect, c’est très instructif. Après avoir présenté les différents documents et ressources du passé disponibles il a énuméré les moyens actuels pour y accéder tout en attirant l’attention de l’assistance sur les pièges à éviter notamment lorsque les renseignements sont payants. Il a aussi insisté sur le risque d’erreurs et qu’il convient de bien vérifier ses sources et faire des regroupements avant de les valider. Des erreurs possibles sont liées aux homonymes et, à titre d’exemple, on apprend qu’à Ernolsheim on dénombrait entre 1736 et 1792, 21 Michel/Jean Michel SCHNELL et 10 Anne Elisabeth SCHNELL ! Durant deux heures Philippe WIEDENHOFF a su capter l’attention de l’auditoire et démontrer que la généalogie non seulement permet de remonter à ses racines mais aussi de remonter et de (re)découvrir l’histoire, d’un pays d’une région, d’un village. Les grandes lignes de la généalogie étant maintenant tracées, les outils présentés, gageons que l’envie a été donnée à certains pour aller plus loin et rentrer dans le concret de leurs histoires familiales, la Shase et le cercle Généalogique d’Alsace ont des ressources. N’hésitez pas. Un bel auditoire présent pour cette conférence. Photo AI
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