15 → S.A.M.U. : besoin médical urgent, malaise, coma, hémorragie, douleur thoracique, difficultés ou arrêt respiratoires, brûlure, intoxication, ...
17 → Police secours : violences, agression, vol à l’arraché, cambriolage, ...
18 → Sapeurs-pompiers : incendie, fuite de gaz, risque d’effondrement, ensevelissement, électrocution, accident de la route, ...
112 → N° d'appel d'urgence européen : toute urgence nécessitant une ambulance, les services d’incendie ou la police dans un pays de la CEE.
114 → N° d'urgence national pour les personnes sourdes et malentendantes : uniquement par SMS ou FAX pour toute personne sourde ou malentendante, victime ou témoin d’une situation d’urgence.
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Batterie Fanfare historique
Historique de la batterie fanfare d’Ernolsheim lès Saverne | |
Le corps des sapeurs pompiers a été créé en 1932 suite à la mise en service de la conduite d’eau et du réservoir du Muhlweg. Le premier chef de corps était M Henri Berron. Le maire de l’époque était M Louis Guss. Pour sonner le réveil et le rassemblement aux manoeuvres, Auguste Klein et Henri Aron possédaient un clairon. En cas de sinistre ou de feu l’alarme se faisait par la sonnerie des cloches jusqu'en 1958 où une sirène a été installée sur le toit de la mairie. L’amicale des sapeurs pompiers a été créée le 1 février 1951. Le président fondateur était M Albert Clauss chef de corps. Auguste Clauss était maire. |
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La « Musique » à Ernolsheim a pris naissance d’une façon assez étrange : Bernard Schellenberger, un garçon du village né en 1934, alors qu’il allait encore à l’école, avait souvent l’occasion de voir le garde forestier (Schenk) qui avait un genre de « Trompette ». Ce n’était pas vraiment une « trompette » puisse qu’elle n’avait pas d’embouchure pour sortir le seul ton qu’elle avait. Il fallait prendre l’avant de l’instrument complètement dans la bouche. Bernard qui lui ramenait le lait tous les soirs profitait souvent de souffler dans cette « trompette ». Un jour le petit musicien demanda le garde forestier s’il ne voudrait pas lui la prêter, ce qu’il fit en la lui offrant définitivement. Apres sa scolarité Bernard a travaillé comme apprenti jardinier à Saverne, de 1948 à 1951, ou il fit la connaissance du gérant de la halle au blé. Ce dernier jouait du clairon dans la « clique » de la ville. Tout de suite le souvenir de sa « Trompette » lui revint et il demanda à son nouvel ami s’il n’avait pas une embouchure pour son instrument. Le gérant invita Bernard à venir à la halle au blé où il souffla pour la première fois dans un vrai clairon. Captivé par cet instrument il participa aux répétitions à Saverne. Apres quelques semaines le chef de la « Clique » lui demanda s’il n’avait pas d’autres copains pour renforcer l’effectif et bientôt trois autres jeunes d’Ernolsheim ont accompagné Bernard à Saverne, André Henselmann, Charles Kern et Raymond Conrad. Le trajet se faisait en vélo et après quelques répétitions ils ont eu le droit d’emmener les clairons à la maison. Souvent sur le chemin du retour ils faisaient une halte pour répéter ce qu’ils avaient appris au lieu dit « Eichbirel ». Les quatre musiciens répétaient aussi au village parfois dans la forêt ou dans les prés. Malheureusement en 1951 après sont apprentissage, Bernard ira travailler à Strasbourg et le meneur était absent toute la semaine. Bientôt les trois autres musiciens ne sont plus allés à Saverne. De 1951 à 1953 il ni avait plus aucune activité musicale dans le village. |
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En 1953 Raymond Haeffele qui connaissait le solfège et avait une très bonne formation musicale relança la machine. Raymond jouait du violon. |
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En 1964 Robert Klein, René Jochem et Arthur Neumann directeur de l’harmonie de Monswiller sont venus à Ernolsheim pour former des musiciens afin de renforcer leur musique. |
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Au début des années 1970, Charles Lamey avait rejoint la "clique" en jouant du clairon. De profession boucher, chaque semaine pour les répétitions il ramenait des steaks ou des saucisses. Alice Litzler qui tenait le restaurant Au Cheval Noir à cette époque préparait gracieusement des petits plats après les répétitions qui finissaient souvent au petit matin. Le maire avait signé une dérogation permanente pour l’ouverture prolongée du restaurant les mardis soirs, jours des répétitions. Lors de la fête de la St-Barbe, en novembre 1989, René Adolff qui a dirigé la "Clique" pendant 25 années, passe le flambeau à Joël Aron tout en restant très actif dans la formation. Beaucoup de jeunes (qui a l’époque avaient déjà une formation musicale grâce à l’instituteur Georges Lamps qui donnait des cours de solfèges et de flûtes à l’école) ont renforcé les pupitres. Le conseil municipal, le maire Jean Pierre Adolff, les adjoints Charles Kuntz et Robert Zimmermann qui était également chef de corps ont beaucoup soutenu la musique par l’achat de nouveaux instruments. Grâce à ce soutient, un pupitre de trompettes de cavalerie a pu être mis en place et le niveau musical progressa rapidement. C’est ainsi que la "clique" des Sapeurs Pompiers devint la « Batterie-Fanfare » que nous connaissons actuellement. Le répertoire a pu être élargi, des fantaisies et d’autres oeuvres musicales on été étudiées lors des répétitions et font actuellement le succés de la « Batterie-fanfare » dans toute la région et même au dela. Les prestations sont nombreuses : une vingtaine tous les ans, locales et à l’extérieur. Hormis les traditionnelles sorties aux fêtes des Pompiers, Dossenheim, Hattmatt, Gottesheim et Waldolwisheim, la batterie-fanfare anime beaucoup de manifestations dans tout le département mais aussi en Lorraine. Dans la tradition citons également la rencontre annuelle par alternance avec nos amis musiciens de Munchhausen et plus récemment avec la fanfare de Wingen sur Moder et celle du Hellert. Suite à un long débat lors de l’assemblée générale en 1994, l’amicale décide de "subventionner" l’achat de pulls over pour les musiciens pour les sorties hivernales. La commune, sur proposition de l’adjoint Lucien Aron, a acheté des coupes vents en 1998. |
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Concours : |
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Seulement 4 formations ont participé à ce sûrement dernier « challenge » : Wingen Hellert Garrebourg et Ernolsheim. La « batterie-fanfare » est actuellement très sollicitée pour les revues officielles, civiles ou militaires, dans tout l’arrondissement. Pour le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre les musiciens se divisent souvent en plusieurs groupes pour animer les remises de médailles, les dépôts de gerbes ou d’autres cérémonies dans les villages environnant. Sur proposition de François Aron et dans l’objectif de pouvoir financer l’achat de nouveaux instruments et les déplacements en bus, les musiciens décident d’organiser un loto bingo au mois de Janvier 1998 au club house du stade frohnberg. Les commerçants et les artisans de la région furent sollicités pour les lots et ce premier loto remporta un grand succès et il fut décidés de le reconduire en 1999. Aprés les 2 années, le club house du stade s’est avéré trop petit et le loto eut lieu à la salle des fêtes de Dossenheim en 2000 et en 2001. Pour organiser le festival du 50em anniversaire le loto a été annulé en 2002 pour être reconduit en 2003 à la salle des fêtes d’Eckartswiller. Chaque année au mois de Juillet la " batterie-fanfare " organise une fête familiale. Pendant de nombreuses années René proposait un rallye touristique le matin. Au début le circuit se faisait en vélo puis en voiture. Des promenades en foret ont également été très appréciées par les musiciens, mais le plus important était les repas à midi et le soir. Le plus souvent Rémy ARON, ancien tambour, nous préparait un succulent méchoui dont lui seul possède le secrets de préparation. Apres le concours de pétanque très disputé de l’après-midi, les participants se sont régalés autour d’un barbecue le soir. |
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Quelques grandes dates : |
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